Presse

Les activités de l'association au fil du temps

Le Télégramme le 8 juillet 2017

La zone de gratuité a remporté un vif succès dans une ambiance festive.

Dimanche, l’association Kan an Dour, basée à Lannilis mais qui compte une trentaine d’adhérents à Plouguerneau, organisait, à la Maison communale de Plouguerneau, une zone de gratuité. Qu’est-ce qu’une zone de gratuité ? « Ce n’est pas un vide-greniers, répond Carole Lamour, une des responsables, car il n’y a rien à acheter. Ce n’est pas un troc, car il n’y a pas d’échange. C’est un espace où vous pouvez déposer ce dont vous n’avez plus besoin (à condition que ce soit propre et réutilisable). Et vous pouvez prendre ce que vous voulez même si vous n’avez rien déposé ». Selon l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), en pratiquant le réemploi, on peut éviter 13 kg de déchets par personne et par an. La manifestation, qui a remporté un grand succès, était agrémentée d’une buvette et d’une scène musicale

Ouest-France le 8 juillet 2017

Beau succès pour la zone de gratuité

Dimanche, le site de la maison communale n’a pas désempli : en début de journée, les tables étaient bondées d’objets en tout genre, de vaisselle, de jouets, de livres, et toute la journée, des gens sont venus déposer de nouveaux objets tandis que d’autres trouvaient leur bonheur et emportaient gratuitement leurs petits trésors.

Certains étaient même incrédules : « Je n’ai rien déposé, je peux vraiment prendre ce que je veux ? » Et oui, car c’est le principe même d’une zone de gratuité, qui n’est ni un vide-greniers ni un troc. Le concept est le réemploi des objets : les objets déposés doivent être propres et réutilisables, pour diminuer le volume de déchets par personne et par an.

C’est l’association Kan an Dour (basée à Lannilis, mais qui compte une trentaine d’adhérents à Plouguerneau) qui avait organisé cette manifestation. L’après-midi, l’atelier de réparation de vieux vélos a également eu beaucoup de succès. Tout ceci en musique avec le groupe Jahlanova, et une petite restauration buvette. En fin de journée, les quelques objets restants ont été déposés au secours catholique de Lannilis.

Le télégramme le 23 mai 2016

Kan an Dour. Des échanges de qualité.
Vendredi dernier, l’association Kan an Dour et son cinéma différent ont organisé la projection du film « Cousin comme cochon », en présence de son réalisateur Mathurin Peschet. Le cochon, tour à tour choyé, sacré, rejeté, rationalisé, ce mammifère omnivore renvoie l’homme à ses propres travers depuis des millénaires. Des élevages industriels à la zootechnie en passant par les contes de notre enfance ou la crise porcine, « Cousin comme cochon » suit la quête d’un Breton dans l’univers singulier de cet animal si proche de nous.

Un débat serein. À la suite de la projection, un débat s’est tenu, en présence d’Henri Peuziat, éleveur de porcs en agriculture biologique et charcutier en retraite (son fils a repris l’exploitation et pratique la vente directe), et celle de Claude Daré, éleveur lannilisien de porcs en agriculture conventionnelle. La qualité de ce film documentaire a permis au public d’échanger sereinement et d’accepter les arguments des uns et des autres.

Ouest-France le 14 octobre 2015

L’association Kan an Dour fait avancer ses projets

Le suivi de la qualité de l’eau dans le Pays des Abers est un sujet important pour les membres de l’association Kan an Dour.

Cette année, un regard particulier est porté sur le Sage du Bas-Léon (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux), le suivi de la demande d’épandages de la société Cargill et la mise en place de la Vallée verte et ses trois bassins de rétention d’eau à Lannilis.

Dynamique, l’association organise aussi de nombreux rendez-vous. Le cycle « Un cinéma différent » proposera Palme, une huile qui fait tache en octobre, Danse avec la gravité en novembre, dans le cadre du Mois du documentaire et enfin, Quels enfants laisserons-nous à la planète ? en décembre.

Les projections, à prix libres, se poursuivent toujours par un débat sur le thème abordé. En parallèle, des dons de plantes et le système des livres en liberté, mis à disposition gratuitement dans de nombreux commerces, sont deux actions qui fonctionnent très bien.

Le groupement d’achats de l’association compte 117 familles et valorise les productions biologiques, de proximité, sans intermédiaire, chaque adhérent commandant les produits proposés selon ses besoins.

Ouest-France le 22 mai 2015

Stop au gâchis : deux jours de zone de gratuité en juin

Après le succès de la première édition, l’an dernier, l’association Kan an dour organise une nouvelle zone de gratuité dans le cadre du village Alternatib, les 6 et 7 juin.

Le principe est très simple : on dépose si on veut, on prend si on a envie ! Chacun pourra donc y laisser ou repartir avec des plantes, des livres, des vêtements, des jouets, de la vaisselle… Pour les objets plus encombrants et difficiles à déplacer, des panneaux « je donne » et « je recherche » seront mis à disposition. Une aide à la réparation des vélos est aussi organisée à partir de 15 h, le samedi.

Samedi 6 et dimanche 7 juin, zone de gratuité, dans la salle Yves-Nicolas, de 10 h à 18 h. Accès libre.

Ouest-France le 19 juillet 2014

Le groupement d’achat s’est fait livrer à la voile

Afin de rendre à nos bateaux leur vocation d’origine tout en réduisant le bilan carbone du transport de marchandises, le groupement d’achat de l’association Kan an Dour vient d’accueillir le Notre-Dame de Rumengol au port de l’Aber-Wrac’h. Cette gabare construite en 1945 à Camaret a longtemps transporté du bois ou du vin d’Algérie vers la France et des oignons vers l’Angleterre. Créée en 2009, la société TransOceanic Wind Transport l’utilise désormais, comme un défi énergétique en réponse au réchauffement climatique.

Sa cargaison comportait ici du sel du marais breton, du vin du pays nantais, de la bière de Rosnoën, du cidre de Fouesnant et des tisanes et confitures de l’île d’Yeu. Les produits ainsi transportés portent une éco-étiquette certifiant que le trajet maritime s’est effectué en voilier, la réduction du bilan carbone pouvant dépasser les 90 %…. Une prochaine escale iodée et gastronomique est programmée en novembre.

Ouest-France le 20 mai 2014

Un groupement foncier agricole citoyen est en projet

L’association Kan an dour organisait, mercredi soir, salle Lapoutroie, une réunion d’information en vue de constituer un GFA (groupement foncier agricole) citoyen, pour soutenir l’installation agricole de Ronan Goasglas, exploitant de Kerlouan. Axé sur le maraîchage biologique et le circuit court, le projet pourrait ensuite évoluer vers une pépinière de plantes comestibles et un verger et devenir un exemple pour de futurs porteurs de projets. Ce GFA pourrait acquérir un terrain de 4 ha avec un forage d’eau, pour un total de 60 000 €, loué ensuite à l’agriculteur. Le montant des parts individuelles est de 100 €, l’assemblée des associés décidant, chaque année, de la valorisation de ces parts en fonction des résultats obtenus.

Au cours de la rencontre, un calendrier prévisionnel a été établi pour permettre, dès le mois de juillet, la mise en place de l’assemblée générale constitutive, suivie de l’achat des terres. Les titulaires de parts peuvent ensuite les revendre tous les 3 ans à un autre porteur, à un nouveau membre ou directement au GFA.

Ouest-France le 5 novembre 2013

Une bibliothèque en liberté pour partager ses lectures

Depuis ce matin, dans près d’une dizaine de commerces et lieux publics de la commune, l’association Kan an Dour a déposé des petites caisses vertes remplies de livres pour tout public.

Le principe de Kan an levr, cette « bibliothèque en liberté », est simple. Une personne intéressée par un ouvrage le prend dans la caisse et peut le conserver comme bon lui semble, le temps d’en faire la lecture. Ensuite, il suffit de le remettre dans n’importe quelle autre caisse verte pour qu’il puisse continuer à circuler. « Ce principe existe à Montreuil et sous d’autres formes ailleurs. Nous avons eu envie de le mettre en place à Lannilis et avons déjà collecté une base de départ, pour tous les âges et dans tous les styles », expliquent les responsables. Un logo a été créé et un autocollant est déposé sur la couverture du livre, histoire de rappeler son besoin de voyager de maison en maison.

Ouest-France le 18 juin 2013

Kan an dour souhaite développer le troc-plantes

Permettre aux particuliers d’échanger boutures, semences ou autres plants originaux est un concept que souhaite développer l’association Kan an Dour. Samedi matin, en raison d’un manque d’information en amont, ils étaient peu nombreux à s’être rendu à l’espace Lapoutroie, ce qui n’a pas empêché de nombreux échanges d’idées et de conseils de jardinage. |

LeTélégramme  le 2 février 2012

LANNILIS, création du Groupement d’Achats. Consommation. Un groupement d’achats déjà efficace

Depuis six mois un groupement d’achats s’est constitué
réunissant trente familles de la commune et des environs.
L’idée n’est pas forcément de tirer les prix vers le bas
mais de choisir des produits et aliments de qualité
biologique. Le café, les volailles, la viande de porc, de
boeuf, lafarine, latisane, du lait, des oeufs, les pommes
de terre, sont sur la liste des actions déjà concrétisées.
Rencontres
Chacun des membres peut lancer une initiative et la
partager avec les autres. Les familles en difficulté peuvent
aussi en bénéficier, laquantité réservée étant alors
moindre et en rapport avec lespossibilités financières. Cesachats sont aussi l’occasion de rencontres au
moment des livraisons et du partage des acquisitions. Parmi eux beaucoup de membres de l’association Kan
an Dour, initiatrice du cinéma différent. Demain, le film «Tous comptes faits», d’Agnès Denis, sera projeté salle
Nuitde noces, à20h30. Il traite de la grande distribution «qui impose son système». Des témoignages
d’agriculteurs et d’ouvrières confient leur impuissance face à cette «hyperpuissance». Un échange pourra
ensuite permettre de faire le point sur la situation et le groupement.
Entrée à

Ouest-France le 1er février 2012

Création du Groupement d’Achats

Depuis le mois de juillet, une trentaine de familles se sont regroupées pour acheter des
produits alimentaires, autour de trois principes : manger sain (pas nécessairement bio),
équitable (au prix du producteur) et local.
« Quelqu’un avait un plan pour des pommes de terre et des oignons. On a fait
circuler l’information et nous sommes partis chercher pas moins de 800 kg de
ces denrées qui ont été réparties le jour-même », explique un membre du groupe. Le
même système a fonctionné pour la viande, la volaille, la farine et, plus régulièrement,
pour les légumes.
Le groupe réfléchit également à un achat groupé de bois de chauffage et, pourquoi pas,
à terme, sur la mise en commun d’outillage ou des jardins partagés.
Un film vendredi
Le groupement d’achat est hébergé, par affinité et pour des questions d’assurance, par
l’association lannilisienne Kan an Dour. Celle-ci défend une agriculture paysanne
respectueuse de l’environnement et organise le cycle de projections « Un cinéma
différent ». La prochaine séance, vendredi 3 février, s’appuiera sur le film d’Agnès Denis,
Tous comptes faits. Le film et l’échange entre spectateurs qui suivra permettront
d’évoquer l’hyper puissance des grandes surfaces et le type de société qu’elles
imposent, peu à peu, aux consommateurs et aux citoyens.
Une information complémentaire sur le groupement d’achat y sera aussi diffusée.
Projection à 20 h 30, salle Nuit de noces.